Alerte aux allergies ! – La Maison des maternelles #LMDM France 2 Dr Pfersdorff

Allergies respiratoires hautes

Avec le retour du printemps, il semble important de se pencher sur les allergies chez les enfants. On accompagne notre pédiatre, le Dr Pfersdorff, lors de sa consultation avec Gauthier, 8 ans, qui souffre de plusieurs allergies, avec l’aide de notre journaliste Charlotte Finet.

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Voir la deuxième partie ICI

Présentée par Agathe Lecaron, La Maison des Maternelles est le rendez-vous quotidien consacré à la parentalité et petite enfance. Dans ce magazine, l’animatrice et les spécialistes qui l’entourent ont pour ambition de répondre aux interrogations des jeunes parents, proposant ainsi une émission de service. En toute liberté, de façon positive et décomplexée !

Les symptômes de l’allergie aérienne

 

L’allergie aérienne peut se manifester par :

  • une rhinite allergique : crises d’éternuements et nez qui coule ou se bouche régulièrement, démangeaisons au niveau des narines. La rhinite allergique la plus connue est le « rhume des foins ». Celui-ci est dû aux pollens de  . Il survient chaque année, toujours pendant l’été.
    D’autres allergènes peuvent être en cause dans la rhinite allergique : moisissures, poils d’animaux… Dans ce cas, elle n’a pas de caractère saisonnier ;
  • une conjonctivite : les deux yeux rougissent et larmoient, entraînant des difficultés à supporter la lumière. Les lentilles de contact aggravent ces symptômes ;
  • une crise d’asthme chez l’adulte ou chez l’enfant de plus de 3 ans avec gêne respiratoire, accompagnée de sifflements pulmonaires et d’un essoufflement, associés ou non à une toux.

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Et la désensibilisation, c’est pour qui?

L’immunothérapie allergénique (ITA), ou désensibilisation, est un traitement de la cause de l’allergie, administré en solution sublinguale en France. Elle cible les allergènes comme les acariens, les pollens de bouleau et autres bétulacées, ainsi que les graminées. Chez les patients asthmatiques allergiques, elle réduit les symptômes et permet une désescalade thérapeutique. Chez ceux atteints uniquement de rhinite, elle peut modifier la trajectoire de la maladie et prévenir l’asthme, surtout si le traitement est commencé jeune.

La rhinite allergique voit sa prévalence progresser ; elle concerne 19 % de la population européenne, en particulier à cause du changement climatique. Or cette pathologie est au cœur des multimorbidités allergiques. Selon une étude chinoise sur 1 273 patients âgés de 4 mois à 74 ans, elle est la comorbidité allergique la plus fréquente, touchant plus de 60 % des patients, souvent associée à la conjonctivite allergique (26 %), la dermatite atopique (21 %), l’asthme (21 %) ou l’allergie alimentaire (10 %).

En cas de symptômes insuffisamment contrôlés par les traitements locaux (antihistaminiques, corticoïdes locaux, décongestionnants), l’immunothérapie allergénique (ITA) constitue une option étiologique : elle atténue les symptômes, réduit le recours aux traitements symptomatiques et modifie l’histoire naturelle de la maladie. Il s’agit de traitements sublinguaux oraux, lyophilisés ou sous forme liquide pour les allergènes préparés spécialement pour un individu (Apsi), élaborés à partir de préparations mères autorisées par l’ANSM, issues d’extraits de pollens (graminées, arbres, herbacées), d’acariens, de phanères ou de moisissures.

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