Une enquête hollandaise a porté sur les vaccins réalisés chez les nourrissons afin d’apprécier les convulsions après vaccin entre 0 et 2 ans.
Les vraies encéphalopathies épileptiques (avec épilepsie et détérioration mentale secondaire) n’ont touché que 1,2% des enfants ayant fait des convulsions post vaccinales, soit moins de 0,001% de l’ensemble des enfants vaccinés.
C’est cent fois moins que les accidents provoqués par exemple par les chocs anaphylactiques liés au lait de vache.
Mille fois moins que les accidents domestiques de tous les jours pour nos enfants.
La plupart de ces atteintes étaient génétiquement programmées et la vaccination ou la fièvre provoquée par celle-ci n’avait été qu’un facteur déclenchant.
Donc ne vous laissez pas influencer par les forums sur le web, vous allez vous y perdre au milieu du vécu et du ressenti de ceux qui écrivent.
Vous êtes vous même en vie peut-être grâce à un vaccin, mais vous ne le savez pas. Les effets bénéfiques sont invisibles. Par contre le déchainement médiatique dès qu’il y a un problème (pas forcément lié à un vaccin) fait que les forums fleurissent et sont facilement relayés.
Un vaccin n’est pas inoffensif, personne ne dira le contraire, mais il convient de comparer les avantages de celui-ci par rapport aux inconvénients. Et là, nous ne sommes plus dans le même rapport: match plus que largement remporté par les vaccins, heureusement.
Quelques décès d’enfants dus à la coqueluche en 2013
Certaines maladies sont en train de revenir sur le devant de la scène. Nous observons une résurgence de la coqueluche et de la rougeole dans nos services. En période hivernale, un service hospitalier accueille facilement un enfant par semaine atteint de coqueluche. Ce sont souvent de très jeunes enfants, qu’il faut parfois hospitaliser en réanimation pédiatrique. Tous les cas de décès sont évitables et aucun enfant ne devrait mourir d’une maladie évitable.
Quant à la rougeole, nous revenons à nouveau dans une reprise des cas, par baisse de la vaccination, nous devons sérieusement nous en inquiéter. Il n’existe aucun traitement pour cette maladie, on peut seulement soigner les symptômes et croiser les doigts pour qu’il n’y ait pas de complications… Les formes graves représentent un cas sur 1 000 de rougeole.
En Alsace en mars -juin 2015, une épidémie de rougeole a fait des ravages en particulier dans une école fréquentée par des parents connus pour être un peu trop bobo-écolo et effrayés par les vaccins. Résultat: 169 cas de rougeole en Alsace, dont 93 dans cette école . Le virus a été ramené d’Allemagne en mars 2015 au cours d’un voyage scolaire! et 4 cas graves hospitalisés.
La rougeole est une maladie infectieuse très contagieuse et l’une des causes importantes de décès du jeune enfant dans le monde. Elle se transmet par voie aérienne et sans contact et même si elle est souvent bénigne dans les pays occidentaux, elle peut, dans certains cas, provoquer des affections respiratoires ou neurologiques graves.
Selon l’InVS (Institut de Veille Sanitaire), la France a connu depuis 2008 une flambée épidémique avec plus de 23.500 cas déclarés ayant entraîné 1.500 cas de pneumopathie grave, 34 formes neurologiques compliquées avec séquelles graves et 10 décès. Sept de ces décès – tous survenus lors de l’épidémie de 2016 – concernaient des personnes de 10 à 30 ans et auraient pu être évités si elles « avaient été protégées de la maladie par un entourage immunisé ».
Faite attention et surtout faites vous conseiller par votre pédiatre.