Une étude s’est déroulée entre janvier et décembre 2013 auprès de 10 centres répartis dans toute la France pour toute adoption réalisée dans cette période.
En voici un résumé ci-dessous.
Vous pouvez télécharger l’intégralité de cette étude en cliquant ICI , publiée dans Archives Françaises de Pédiatrie janvier 2016- Vol. 23- n° 1- page 39-44
Résumé
Introduction
Parallèlement à la décroissance du nombre d’adoptions internationales en France, les enfants adoptés sont de plus en plus âgés et parfois en mauvaise santé. Face à ce phénomène, nous assistons depuis quelques années à une augmentation des demandes de consultations de spécialistes avant l’adoption. Cette étude analyse les raisons de telles consultations.
Méthode
Étude descriptive multicentrique prospective allant du 1er janvier au 31 décembre 2013.
Résultats
Dix centres ont participé à l’étude, pour un total de 196 consultations pré-adoption. Dans 88 % des cas, le motif principal était un avis médical sur dossier pour un enfant identifié (32 %) ou un avis sur les particularités sanitaires d’un pays, que celui-ci soit identifié (34 %) ou non (23 %). Dans 6 % des cas, le motif était surtout socio-familial et pour les 5 % restant, l’obtention d’informations sur l’adoption en général et ses procédures. Dans plus de 40 % des cas, que ce soit l’enfant ou le pays qui soit identifié, la Russie était l’objet de la consultation du fait de dossiers complexes et très chargés et du syndrome d’alcoolisation fœtale redouté et souvent non évoqué.
Conclusion
La dégradation de la santé des enfants adoptés est une préoccupation de plus pour les futurs postulants à l’adoption et il convient d’avoir une grande expérience de l’adoption avant de se lancer dans ce type de consultation pour informer au mieux les postulants sans choisir à leur place.