Spontanée ou induite (d’indication médicale), la prématurité a sensiblement augmenté ces 30 dernières années dans la plupart des pays industrialisés, le taux de prématurité atteignant en France 7 % environ.
La prématurité d’indication médicale (c’est à dire quand on fait venir venir le bébé plus tôt que le terme prévu pour le protéger lui ou la mère= césarienne élective ou induction du travail (provoqué)) est en nette augmentation : elle représenterait aujourd’hui près de 40 % des naissances.
Par ailleurs, la prématurité en général (spontanée ou induite(= provoquée)) est, en très grande partie, liée au nombre plus élevé de naissances prématurées proches du terme, entre 34 et 36 semaines d’aménorrhée. (un bébé à terme né entre 37 et 40 semaines)
Un certain nombre de facteurs de risque de prématurité ont été identifiés : les mauvaises conditions socio-économiques, le statut monoparental, l’âge maternel (jeune ou, plus souvent, élevé, facteur favorisant de complications de la grossesse), les grossesses multiples (de jumeaux maintenant, plutôt que de triplés) inhérentes aux techniques de procréation médicalement assistée, ou les antécédents de prématurité. Les pathologies de la grossesse, dépistées plus attentivement, entraînent elles aussi une prématurité, spontanée ou médicalement programmée, soit pour des raisons maternelles (un diabète gestationnel), soit pour des raisons fœtales (un retard de croissance intra-utérin d’origine vasculaire placentaire).
D’où un besoin de surveillance optimisé de toute grossesse et de bonne prise en charge de la naissance à venir par des équipes compétentes et opérationnelles immédiatement (pour ces grossesses dites à risque).