L’épilepsie touche environ 1% de la population.
Les crises d’épilepsie photo-induites (induite par une stimulation visuelle type écran ordinateur, TV) sont très rares.
L’arrivée des écrans plats a fortement réduit ce risque. Naturellement, par précaution juridique, les fabricants sont tenus d’avertir les utilisateurs au début de nombreux jeux vidéos et sur les notices de tous les matériels avec écran, ce qui concourt à entretenir cette crainte.
Attention aux flashs
Les vrais éléments stimulants sont des flashs à la fréquence de 15Hz, les alternances de couleurs des stimulations et surtout l’alternance de type rouge-violet. Lorsque rarement une crise survient alors que votre enfant est devant un écran, ce peut être l’effet « dette de sommeil » qui en est la cause plutôt que l’effet stimulation visuelle. Les EEG seront interprétés en ce sens et avec prudence. L’interrogatoire du médecin neurologue ou pédiatre sera primordial pour comprendre ce qui s’est passé.
Seuls 10% des patients avec des crises épileptiques photo-induites lors des jeux vidéo ont des modifications à la stimulation lumineuse intermittente lors de l’EEG. On peut parfois être amené à faire cet enregistrement en mettant l’enfant en situation de jeu devant un écran.
En l’absence d’argument, il n’y a pas lieu de modifier l’utilisation de la télévision, de l’ordi et des jeux vidéos établie selon les choix éducatifs des parents.
Il n’est pas rare en effet que lors des parents s’appuient sur le risque « médical » pour limiter l’accès à l’informatique.
Il y a donc lieu de bien être objectif dans la conduite à adopter.