Les adolescents face à la pornographie

Les nombreux écrans! 

Le tout accès au web via les smartphones, outil de communication privilégié des ados (disponible tout le temps, facile à surveiller, forfaits illimités) les amène à tomber (accidentellement ou pas) sur des sites à caractère pornographique, nombreux sur les web.

Si ces images sont consommées massivement pour certains, il est évident que cela aura un impact perceptible sur la vie sexuelle future, mais aussi affective et relationnelle. Quoi faire de ces images violentes dénuées de tout sentiment, pour faire de l’argent? Les effets peuvent être très délétères, avec le besoin de « contaminer » d’autres ados, pour en rire, ou plus sérieusement pour recueillir les impressions des copines, des copains.

Pour montrer qu’on est dans le coup. Qu’on en sait plus que les adultes! Qui font ce qu’ils peuvent pour retarder le moment où leur progéniture « tombera » sur ces choses sales. (mot de passe, verrouillage, sessions encadrées, etc.).

70% des ados possèdent à la fois un compte Facebook (FB) et Snapchat! Sans oublier TikTok. Rien de tel pour faire diffuser à la vitesse de la lumière les images, surtout les images « recherchées et dark »

Voyez les témoignages et les recommandations sur le site de l’APEL

Casser les codes et trouver les mots de passe !

Mais l’ado aime quelque chose plus que le reste: contourner. Contourner l’interdit, donc les mots de passe, les verrous. Plus il y a de verrous, plus il cherchera à en trouver les codes. On les appelle les « digital native », ils maîtrisent souvent mieux que leurs parents ces nouveaux outils.

D’autant qu’il y a plein de tutos sur internet pour trouver comment faire

La violence interne de ces images pornographiques véhicule la réduction de la personne humaine en objet de jouissance, de consommation.

Consommation, un mot que les ados connaissent. Frénésie , c’est gratuit, c’est sale, mais on en rit, donc « même pas mal ».

Là réside le danger. « C’est juste pour rigoler ». Les dégâts se font ressentir plus tard, et la prise de conscience encore plus tard. Si elle arrive!

La pornographie impose donc ses codes.

Aux parents à établir une relation de confiance et de dialogue. C’est essentiel, sinon le jeune cherchera un refuge. Et les tentations sont grandes: jeux online, youtubers, sms, pornographie, etc.

Cependant, on sait bien que la sexualité ne doit pas être un tabou au sein d’une famille. Sans forcément ne parler que de la reproduction…des fougères. Mais l’ado ne se tourne que très rarement vers ses parents pour en parler. Et quand l’adulte spontanément en parle, c’est « crash », c’est « mort », dis papa tu soûles.

Choisir le bon moment, sans prendre des grands airs « de mon temps, etc. ». Laisser parler l’ado et ne répondre que pour le rassurer.

La curiosité sexuelle de votre enfant va aller en s’éveillant avec l’âge, normal. Mais elle devient de plus en plus précoce avec l’hypersexualisation  » de notre société (publicités, séries TV, FB, revues pour ados, notion de performance, etc.).

Donc, méfiez-vous de l’eau qui dort chez votre enfant que vous n’avez pas vu grandir sous le prisme de l’habitude.  Soyez disponible. Attention aux fréquentations de votre jeune, ne pas lâcher sur tout, un encadrement doit être habilement suggéré, pas imposé. Dans la manière de faire, en tous les cas.

Et donnez le bon exemple. Ça commence par là.

Donner un iPhone 6 à un enfant de 5e, c’est comme donner un cutter à un enfant de CP, dit la past présidente de l’APEL, Caroline Saliou.

Pour les adolescents, le livre ci dessous est fait pour vous

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Sortie officielle en librairie le 21 avril 2021. 

Séance de présentation et dédicace mercredi 21 avril 17h30 à la librairie Kléber à Strasbourg (sur place ou en visio selon l’évolution des règles Covid)

Tour de France des librairies en mai et juin, le programme suivra bientôt.

Téléchargez des extraits ICI