Campagne nationale de sensibilisation au syndrome du bébé secoué : une maltraitance qui peut être mortelle

#Stopbébésecoué

Les cas de bébés secoués ne sont pas des faits isolés. Chaque année, plusieurs centaines d’enfants en sont victimes. Cette maltraitance, perpétrée volontairement par des adultes, parfois dans le déni de la gravité de leur acte, représente la forme la plus grave de traumatisme crânien de l’enfant.

En France, un bébé sur dix, victime de secouements, décède, les autres en subiront les conséquences toute leur vie. Le syndrome du bébé secoué est à l’origine de graves séquelles neurologiques qui se manifestent par des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l’attention.

Pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, le Gouvernement se saisit du sujet à travers une campagne de sensibilisation nationale. Cette initiative d’Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, soutenue par des experts et des parents témoins, repose notamment sur la diffusion d’un film choc qui rappelle l’essentiel : secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle.

Télécharger le dossier de presse ICI

Qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué et quelles en sont les conséquences pour les victimes ?

Une maltraitance volontaire et répétée

Dans la majorité des cas, le syndrome du bébé secoué se produit sans témoin, lorsque l’enfant est seul avec un adulte. Cette maltraitance à huis clos explique en partie le déni dans lequel peut se trouver l’auteur du secouement. La cessation des pleurs du bébé, immédiatement observée dans les suites du secouement violent, est à la base de la réitération des violences et il peut s’installer un véritable cercle vicieux relationnel entre le nourrisson qui pleure et l’auteur qui, en réponse, le secoue.

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3 questions au Dr. Anne Laurent-Vannier

Ancien chef du pôle de rééducation de l’enfant aux hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne) et experte près la Cour de cassation, elle a notamment présidé le groupe de travail de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le syndrome du bébé secoué. ICI

Prévenir le syndrome du bébé secoué

Le syndrome du bébé secoué n’est généralement pas une violence isolée. Les symptômes antérieurs suggérant une maltraitance sont particulièrement fréquents chez les bébés diagnostiqués. Afin d’éviter les récidives, les abus doivent donc être détectés le plus tôt possible. Pour cela, il est primordial de repérer les signes de maltraitance, et de ne pas hésiter à en parler. ICI

solidarites-sante.gouv.fr/syndrome-bebe-secoue
CP Bébés secoués

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