L’hémangiome infantile n’est pas une tache de naissance.
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Quelques chiffres
12% des hémangiomes infantiles sont significativement complexes et requièrent l’avis d’un spécialiste, de manière précoce, pour envisager une prise en charge rapide pendant la phase de croissance de la tumeur.
Les lésions peuvent saigner ou s’ulcérer suite à de légers traumatismes et faire souffrir l’enfant. Les hémangiomes infantiles, selon leur localisation, peuvent aller jusqu’à perturber certaines fonctions : la vision, la respiration, la miction ou la défécation. L’hémangiome périorbitaire est à considérer comme une urgence afin d’éviter des séquelles visuelles irréversibles. De même, certains hémangiomes notamment lombosacrés peuvent évoquer la présence d’anomalies neurologiques ou génito-urinaires sous-jacentes.
88% des hémangiomes infantiles sont sans gravité et ne nécessitent pas l’avis d’un spécialiste, pour envisager une prise en charge. Cependant 12% des hémangiomes infantiles sont significativement complexes et requièrent l’avis d’un spécialiste, de manière précoce, pour envisager une prise en charge rapide (pendant la phase de croissance de la tumeur).
Le facteur temps est un élément clé dans la prise en charge des hémangiomes infantiles. D’où l’importance d’informations justes et vérifiées qui soient accessibles facilement sur internet par le plus grand nombre afin de sensibiliser sur l’importance d’un diagnostic expert réalisé précocement.
En effet, face aux premiers signes de la pathologie développée par leur bébé (tache diffuse, augmentation de volume de la rougeur etc…) les parents ont parfois le réflexe de la consultation médicalemais font souvent une recherche active sur internet. Ces parents angoissés peuvent passer des heures à lire des informations pouvant être anxiogènes et inappropriées= A EVITER !
Fort de ce constat, Pierre Fabre Dermatologie, Laboratoires experts en dermatologie pédiatrique a décidé de mettre en ligne un site internet simple et complet riche d’informations utiles pour comprendre la maladie, savoir qu’il faut faire et vers qui s’orienter.
Réalisé avec l’aide de professionnels en dermatologie, le site internet www.hemangiome.com permet d’apprendre quelles sont les causes et les facteurs de risques connus de la maladie. Les différents types d’hémangiomes sont clairement décrits, photos à l’appui, selon leur aspect clinique (superficiel, profond …). Il est rappelé l’importance de parlez rapidement à son médecin ou pédiatre qui pourra décider de prendre un avis auprès d’un expert hospitalier (dermatologue, dermato-pédiatre, ophtalmologue, radiologue, pédiatre…).
Les hémangiomes infantiles
Les hémangiomes infantiles (HI) touchent 3 à 5 % des nourrissons et 20 % des prématurés de moins de 1 500 g. Seuls certains HI nécessitent un traitement.
Les HI relevant d’un traitement systémique sont traités en première intention par le propanolol oral, le seul à avoir une AMM dans cette indication aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Dans une étude – qui ne comportait pas d’HI graves –, une régression totale ou quasi totale a été obtenue dans 60 % des cas avec 3 mg/kg/j pendant 6 mois. Il a ensuite été montré que le taux de succès atteint 86 % lorsque le traitement est débuté avant l’âge de 3 mois et que, dans les formes graves d’HI, une régression complète survient dans 76 % des cas s’il est poursuivi jusqu’à l’âge de 12 mois avec, surtout, moins de récidives à son arrêt. De 10 à 15 % des enfants présentent une récidive à l’arrêt du propanolol.