Si vous avez déjà fait le Covid, une seule injection de vaccin sera nécessaire selon la HAS

Vaccination COVID-19: en cas d’infection antérieure, la HAS préconise un schéma à une seule dose

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La Haute Autorité de santé (HAS) vient d’affiner son avis sur la vaccination contre la COVID-19 des personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2.

Elle préconise de n’injecter qu’une seule dose de vaccin, après un délai d’au moins 3 mois et, idéalement, de 6 mois après la fin des symptômes.

2 exceptions cependant

Deux exceptions au schéma vaccinal à une dose : les sujets immunodéprimés et ceux ayant fait une infection par le SARS-CoV-2 après une première injection vaccinale. Des recommandations qui sont susceptibles d’évoluer en fonction de l’avancée des connaissances.

Fin décembre 2020, la HAS avait recommandé d’attendre au moins 3 mois après la fin des symptômes avant d’envisager la vaccination des personnes ayant contracté la COVID-19. Sur la base de l’évolution des données immunologiques, des travaux de la Société de pathologie infectieuse de langue française, des membres d’InfoVac et des données de pharmacovigilance, elle vient d’affiner ses recommandations dans un avis du 11 février 2021.

Infection documentée symptomatique ou non
La HAS recommande que les personnes immunocompétentes ayant développé une infection par le SARS-CoV-2, datée et documentée par un test RT-PCR ou un test antigénique positif, qu’elles aient été ou non symptomatiques, reçoivent une seule dose de vaccin au moins 3 mois après l’infection et préférentiellement dans un délai se rapprochant des 6 mois. Comme pour l’ensemble de la population, les personnes les plus à risque de formes graves doivent être vaccinées en priorité.

Elle précise qu’il n’est pas nécessaire de réaliser une sérologie avant la vaccination. Chez les sujets ayant eu juste une sérologie positive, et donc un antécédent d’infection non datée, le délai de 3 à 6 mois court à partir de la date de la sérologie.

La décision de ce délai proche de 6 mois se fonde, d’une part sur la persistance d’anticorps neutralisants trois mois après l’infection chez la majorité des patients et, d’autre part, sur la faible incidence des réinfections au cours des 6 premiers mois suivant l’infection, y compris chez les sujets très exposés comme les personnels de santé.

Le choix de n’administrer qu’une seule dose découle du caractère anamnestique de la réponse immunitaire à la vaccination (mémoire immunitaire). Cette dose unique joue ainsi un rôle de rappel. Pas d’inquiétude cependant si la seconde dose de vaccin a déjà été administrée à des personnes ayant déjà contracté l’infection : les données disponibles à ce jour ne montrent pas de différence quant au profil de tolérance, exception faite d’effets de réactogénicité systémique potentiellement plus fréquents.

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