Nous ne sommes pas encore en hiver et la bronchiolite frappe: que faire?

Cette année, octobre 2021, 38% de bronchiolites en plus entre la semaine 42 et la précédente

  • Cela était attendu par les sociétés savantes pédiatriques
  • c’est l’effet retard confinement et gestes barrières contre la Covid
  • en effet, beaucoup de maladies se sont moins développées l’an passé (varicelle, bronchiolites) et on peut dire que l’immunité collective a fortement baissé, ce qui explique cette résurgence alors que les bronchiolites démarrent en général en novembre.
  • en Région Parisienne, les hôpitaux sont assaillis
  • certains nourrissons ont besoin d’oxygène pour passer ce cap difficile
  • dans une maladie qui reste dans la majeure partie des cas bénigne

La bronchiolite, ça touche qui?

  • C’est une maladie des petites bronches due à un virus répandu et très contagieux. Le plus souvent, c’est le virus syncytial respiratoire qui est responsable. Chaque hiver, elle touche près de 30 % des nourrissons.
  • C’est l’angoisse de chaque parent de nourrisson, en particulier s’il s’agit d’un ancien prématuré.

Votre enfant et la bronchiolite

Accès à un dépliant qui explique aux parents: ICI sur le site de Santé publique France 

Année de publication : 2021
Pages : 4 p.
Format/Durée : 15 x 21 cm
Ref : PT0131521DE

Quels sont les gestes à avoir?

  • Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par ceux-ci et par les mains. Ainsi, le rhume de l’enfant et de l’adulte peut entraîner la bronchiolite du nourrisson.
  • Pour éviter de transmettre, lavez-vous bien les mains pendant 30 secondes, avec de l’eau et du savon avant et après un change et avant une tétée, câlins, repas, biberon, etc. Vous pouvez aussi utiliser une solution hydroalcoolique.
  • Ne partagez pas les biberons avec d’autres bébés. De la même manière, ne partagez pas les sucettes ou couverts non lavés.
  • Lavez régulièrement ses doudous, ses jouets.

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Quels sont les signes?

  • La bronchiolite débute par un simple rhume et une toux qui se transforment en gêne respiratoire souvent accompagnée d’une difficulté à s’alimenter.
  • Chez le nourrisson, une forte toux, une polypnée (le rythme respiratoire s’accélère), le nez est très pris, il montre une difficulté à reprendre son souffle, une fièvre, une baisse d’appétit. Si c’est le cas,  vous devez consulter rapidement. 
  • Le pédiatre devra d’abord en confirmer le diagnostic, car parfois cela peut être confondu avec une bronchite ou une broncho pneumonie. Ou une toux en rapport avec la pollution environnante, surtout cet hiver et dans les grandes villes si vous habitez près d’un axe routier.

Comment la traiter?

  • Si c’est une vraie bronchiolite, les antibiotiques ne servent à rien.
  • Surtout ne fumez pas, même si c’est sur le balcon: les molécules du tabac se collent à vos vêtements et une fois dans vos bras, bébé va tout inhaler!
  • Très rarement de la kinésithérapie sera prescrite (mais ce n’est pas systématique).
  • Une bonne décongestion rhino pharyngée avec des lavages de nez pourra être utile, mais à faire de manière efficace et pas trop souvent, car l’effet peut être inverse (irritation des fosses nasales avec saignements si les lavages sont trop fréquents).
  • Bien aérer la chambre de votre bébé
  • Bien humidifier sa chambre, ne pas dépasser 19¨° dans celle-ci.
  • Ne pas trop le couvrir.
  • Il faut veiller à ce qu’il soit bien hydraté, ce point est très important.
  • Si le médecin le juge nécessaire, une courte hospitalisation sera peut-être nécessaire, surtout si votre enfant respire mal ou ne boit plus. On cherchera alors à l’hydrater par perfusion si besoin et parfois aussi lui donner de l’oxygène si sa saturation est abaissée (cela se mesure par une sonde appliquée sur sa peau).
  • Pour en savoir davantage

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Bronchiolite aiguë du nourrisson : une prise en charge qui repose sur le lavage de nez et la surveillance active par les parents
La bronchiolite aiguë du nourrisson est une pathologie respiratoire très fréquente. Chaque hiver en France, elle touche 30% des enfants de moins de 2 ans. Les recommandations sur la prise en charge médicale de cette pathologie sont aujourd’hui actualisées avec, pour la première fois, la définition de trois stades de gravité de la maladie.
La prise en charge repose avant tout sur un lavage de nez régulier et la surveillance des signes d’aggravation de l’état du nourrisson. Les traitements médicamenteux ou kinésithérapiques ne sont pas recommandés.
Voir ICI les recommandations de la Haute Autorité de Santé la HAS et du Conseil National Professionnel de Pédiatrie.

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