Un bébé peut supporter 20 vaccinations dans les deux premières années de sa vie (vaccins)

baby-165067_640Il n’y a aucun risque qu’un bébé contracte le diabète de type I ou des infections s’il est vacciné vingt fois pendant les deux premières années après sa naissance affirme l’Institut de médecine des Etats-Unis, qui ne se prononce pas toutefois sur le risque d’asthme.

L’Institut ne dispose pas d’études assez poussées pour conclure que le risque d’asthme qu’entraînerait la vaccination des nourrissons est réel ou non. Dans un rapport, rédigé sous l’autorité du Dr Marie McCormick, de Harvard, les auteurs écrivent qu’on  » ne trouve pas dans la littérature médicale beaucoup d’éléments qui confirment le risque d’asthme ». En revanche, ajoutent-ils,  » les maladies contre lesquelles les bébés sont immunisés sont, elles, bien réelles « .

Le rapport fait partie d’une série de textes sur l’immunisation commandée par le gouvernement fédéral, tous écrits par des spécialistes sans lien avec les laboratoires producteurs de vaccins. L’Institut de médecine est un organisme indépendant qui conduit des enquêtes ou des études à la demande du gouvernement. Lequel a tenu compte de l’inquiétude exprimée par de nombreuses familles au sujet des vaccins. Plusieurs sondages récents montrent que 25 % des parents américains craignent que le nombre de vaccinations subies par un bébé dans ses toutes premières années finisse par déprimer son système immunitaire et par provoquer des infections.

Cette inquiétude a augmenté avec le temps, parce que, depuis 1980, les pouvoirs publics ont multiplié les campagnes de vaccination. Il y a vingt ans, les bébés étaient vaccinés (jusqu’à deux ans) contre quatre maladies. Aujourd’hui, ils sont vaccinés vingt fois contre onze maladies.

A quoi l’Institut de médecine répond que les vaccins se sont considérablement améliorés. Aujourd’hui, les nourrissons sont exposés à un nombre beaucoup plus bas d’antigènes (substances qui déclenchent la réponse immunitaire). En 1980, le vaccin anticoquelucheux contenait environ 3 000 antigènes potentiels, mais une nouvelle version de ce vaccin, mise sur le marché dans les années quatre-vingt-dix, n’en contient plus que cinq. Le vaccin antihépatite B d’aujourd’hui n’a plus qu’un antigène.

Selon l’Institut, des études ont montré que le système immunitaire du bébé dispose d’une capacité mille fois plus élevée que ce dont il a besoin pour répondre à l’immunisation. D’autres études ont prouvé que la multiplication des vaccins ne se traduit pas par une augmentation de l’incidence du diabète de type 1, pas plus que par des infections, des rhumes, des méningites ou des pneumonies.

Le rapport ne nie pas, en revanche, que les vaccins pourraient augmenter le risque d’asthme ou de réactions allergiques : certaines études l’affirment, d’autres disent le contraire. Le Dr McCormick souligne que la vaccination, comme les remèdes, présente un rapport bénéfice/risque largement en faveur du bénéfice. C’est pourquoi, dit-elle, nous recommandons les vaccinations.

Pour le texte complet du rapport