Que faire devant une plaie?

Profondeur et localisation

La gravité des plaies dépend à la fois de leur profondeur et de leur localisation. Il faut savoir distinguer les plaies bénignes des atteintes plus graves qui imposent une prise en charge médicale urgente.

Quels sont les différents types de plaies ?

Une plaie est une effraction plus ou moins profonde de la peau. Il en existe de très nombreuses formes.

Une excoriation cutanée (ou égratignure) touche seulement les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont alors souvent irréguliers, le saignement de faible abondance et de courte durée. Une excoriation étendue peut toutefois provoquer une douleur ressemblant à une brûlure. En général, les soins locaux suffisent pour ce genre de petit bobo.

Les plaies plus profondes (ou entailles) ont des bords, appelés aussi berges, découpés plus nettement. Les saignements sont parfois importants et la plaie souvent douloureuse. Les berges doivent, dans certains cas, être rapprochées l’une de l’autre (suture ou colle biologique) par un médecin, afin d’éviter une cicatrice inesthétique.

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Une plaie peut donner lieu à d’importants saignements, notamment sur le cuir chevelu (parfois spectaculaire), au visage et aux mains. Ces saignements peuvent être d’origine veineuse, artérielle ou mixte. Les saignements veineux sont généralement réguliers, en nappes. Les saignements artériels, plus rares, se caractérisent au contraire par une très forte pression et un débit pulsatile (le sang sort par à-coups et parfois en jet, au rythme du pouls). Ils peuvent provoquer des hémorragies importantes.

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Quelles sont les complications éventuelles des plaies ?

Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L’infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu’elle touche une articulation ou qu’elle s’accompagne d’autres signes (ganglions douloureux, fièvre). Elle survient le plus souvent à cause d’une désinfection initiale insuffisante ou de la présence d’un corps étranger dans la plaie. En cas de morsure profonde, le risque infectieux est important et justifie la prescription systématique d’antibiotiques par le médecin. Toute plaie est susceptible de se compliquer de tétanos chez une personne non vaccinée.

Les plaies peuvent aussi entraîner des problèmes moteurs en cas de lésions nerveuses, tendineuses ou articulaires négligées. Une plaie de la main, même d’aspect bénin, doit ainsi faire l’objet d’un examen médical minutieux.

Comment prévenir les plaies ?

  • Ne laissez aucun objet tranchant à la portée des enfants.
  • Portez un casque, des genouillères, des protège-coudes et des protège-poignets pour faire du vélo, du roller ou de la planche à roulettes.
  • Respectez les consignes d’utilisation des outils dangereux (scies, râpes, tronçonneuses, etc.).
  • Veillez à ce que les enfants ne courent pas avec un objet cassable, de type bouteille ou verre, à la main.

Les plaies, principales blessures chez les jeunes enfants

 

Les plaies représentent un tiers des lésions liées aux accidents de la vie courante chez les enfants de 1 à 6 ans. Elles sont plus fréquentes chez les garçons. Chez les enfants, les blessures se situent principalement à la tête et aux membres supérieurs (33 % des parties lésées). Les membres inférieurs représentent 26 % des cas. Pour les plaies, le recours aux services d’urgences est très fréquent, mais n’implique que très rarement une hospitalisation.

Que faire en cas de plaie ?

  • Si la blessure saigne par jet ou en nappes abondantes, comprimez la plaie avec une compresse stérile, ou à défaut avec un linge propre, de préférence repassé au fer. Ne faites pas de garrot. Attendez dix minutes et levez la compression doucement. Si la plaie saigne à nouveau, consultez un médecin.
  • En cas d’hémorragie persistante, pratiquez une compression manuelle que vous relâchez de temps en temps en attendant les secours.
  • N’appliquez rien sur une plaie (autre qu’un antiseptique incolore ou de l’eau) si elle comporte des berges éloignées nécessitant d’être rapprochée par suture ou colle biologique.
  • Si la blessure ne présente pas un caractère grave, nettoyez-la à l’eau courante tiède avec du savon. Enlevez les souillures éventuelles avec une pincette propre. Ne désinfectez la plaie qu’après l’avoir nettoyée à l’eau et au savon et rincée soigneusement. Dans la mesure du possible, n’appliquez ni sparadrap ni pansement et laissez la plaie à l’air libre.
  • Si la plaie est une coupure peu profonde, vous pouvez poser des bandelettes adhésives après l’avoir nettoyée, désinfectée et bien séchée. Elles doivent être posées rapidement (moins de 6 heures après le moment où la plaie s’est formée). Pour bien rapprocher les bords de la plaie, placez la première bandelette au centre à la coupure, perpendiculairement, en maintenant ses bords rapprochés. Posez ensuite les autres bandelettes en les séparant de quelques millimètres. Finissez en posant deux bandelettes de part et d’autre de la coupure, parallèles à elle et collées sur les précédentes. Les bandelettes doivent être retirées après une semaine en les humidifiant.
  • Vérifiez que vous êtes à jour de vos vaccinations contre le tétanos (rappel tous les vingt ans à l’âge adulte).

Comment soigner une plaie ?

Avant de soigner une plaie, il se laver les mains. L’utilisation d’un antiseptique local ne doit pas faire négliger la première étape indispensable au soin d’une plaie : le nettoyage. Un simple lavage soigneux à l’eau tiède et au savon permet d’éliminer la majorité des germes. Cette étape doit être suivie d’un rinçage tout aussi soigneux car certains antiseptiques peuvent être inactivés par la présence de savon.

Il faut toujours préférer les formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés). Il est important de respecter les modes d’emploi (pur ou dilué, rinçage, date de péremption, etc.).

Chez les personnes sans troubles connus de la coagulation, un médicament anti-saignement (hémostatique) par voie générale est inutile. La compression de la plaie pendant quelques minutes est souvent suffisante.

Le pansement protecteur doit être changé tous les jours pendant deux à trois jours, puis tous les deux jours. À chaque renouvellement de pansement, mieux vaut la nettoyer doucement avec de l’eau ou du soluté physiologique.

La liste des différents anti septiques ICI

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