Les colliers autour du cou et bracelets bébés: attention DANGER

Toutes sortes de colliers existent ( ambre contre les poussées dentaires_qui n’ont jamais montré leur efficacité, en noisetier, en or).

La plupart sont fabriqués en Pologne ou en Lituanie, de manière artisanale.

Quel est le danger?

  1. Un bébé peut s’étouffer, car naturellement, ses mains et ses bras vont constamment vers sa bouche, son cou (par exemple lors des poussées dentaires). Et qu’il dorme ou qu’il soit éveillé dans son couffin ou son transat bébé, il se peut malheureusement qu’un de ses doigts se prenne dans ce collier. Voulant se dégager, comme il ne maîtrise pas bien encore ses mouvements, il risque d’engager la totalité de sa main entre ce bracelet et son cou. Et l’étouffement suit. Vous n’entendrez rien, car il ne sait pas lutter, il sera un spasme et ce sera fini.
  2. En principe, des normes très strictes prévoient que le fermoir doit céder en cas de traction, de façon justement à ce qu’il ne s’étouffe pas. Ces colliers artisanaux ne répondent pas la plupart du temps à ces mesures.
  3. Par ailleurs, le fil du collier (ou du bracelet) doit résister à une certaine pression, de façon à éviter que bébé n’avale ou n’inhale dans ses bronches une des parties de ce collier.  Cette résistance n’est pas la règle selon les contrôles faits récemment par la DGCCRF, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Les réglementations ne sont pas appliquées la plupart du temps.

Soyez vigilants, n’achetez pas ces colliers ou bracelets n’importe où.

  • 50% des produits analysés par la DGCCRF ne présentaient pas d’avertissements de sécurité sur les risques inhérents aux produits et sur l’importance de la surveillance parentale. Un site vendait par exemple des bracelets sans nœuds entre chaque perle (les nœuds permettant de limiter le nombre de petits éléments accessibles en cas de rupture) et sans aucun avertissement de sécurité. Une injonction a par ailleurs été adressée au responsable d’un autre site pour qu’il ajoute des mentions obligatoires manquantes relatives à la garantie légale de conformité.
  • Des mentions vagues ou non justifiées étaient apposées. Certaines étaient relatives à des propriétés bénéfiques pour la santé. Les enquêteurs ont montré que des établissements mettaient en avant des effets antibactérien, antioxydant, anti-inflammatoire ou une action sur l’influx nerveux sans que des justificatifs de ces allégations n’aient été fournis. D’autres mentions portaient sur l’origine de l’ambre sans que le professionnel, qui vendait colliers et bracelets avec des certificats de garantie comme seul gage de conformité du produit, ait procédé à une quelconque analyse. Trois avertissements ont été adressés aux entreprises concernées en raison des allégations thérapeutiques injustifiées accompagnant les produits, ainsi qu’un avertissement pour une mention erronée.
  • Des colliers et bracelets étaient vendus avec une assertion trompeuse. Un site internet vendait des colliers avec la mention infondée « testés et validés par le laboratoire de la répression des fraudes ».

Compte tenu du taux de dangerosité qui reste très élevé sur ces produits, la DGCCRF a alerté les autres pays européens, via le réseau RAPEX. Un avis destiné aux professionnels va être publié au JORF pour leur rappeler la nécessité de procéder à des essais de sécurité et de fournir aux parents des précautions d’emploi adéquates. La DGCCRF va également mettre en place une communication sur son site afin de sensibiliser les consommateurs sur les risques potentiels liés à l’utilisation des colliers et bracelets en matière naturelle. En raison des risques que ces articles présentent, il convient de poursuivre le contrôle de ces produits en envisageant des interventions sur certains salons professionnels pour sensibiliser les clients et fournisseurs sur l’obligation générale de sécurité.

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Des problèmes de sécurité

Les contrôles de la DGCCRF ont porté prioritairement sur la sécurité de ces produits.

Sur 32 bracelets et colliers prélevés, 28 ont été considérés comme dangereux en raison d’un risque de strangulation ou de suffocation (87,5% des échantillons). 16 avertissements liés au non-respect de l’obligation générale de sécurité ont été adressés aux opérateurs.

Quels sont les produits concernés ?

29 colliers et un bracelet en ambre ainsi qu’un collier en noisetier ont été déclarés dangereux.

Le ciblage a été effectué sur les colliers de petite taille susceptibles d’être portés par des bébés.

La plupart des produits sont fabriqués en Pologne ou en Lituanie de manière artisanale.

 Il ressort de l’analyse des enquêteurs plusieurs explications communes pour expliquer la persistance de ces écarts.

La méconnaissance des textes (en l’occurrence l’obligation générale de sécurité – OGS) :

la plupart des établissements visités ne connaissent pas l’OGS et ne prennent pas l’initiative de vérifier, auprès de leurs fournisseurs, les mesures de sécurité mises en œuvre. L’obligation de signalement est par ailleurs souvent méconnue par les revendeurs, qui par ailleurs ne comprennent pas toujours la pertinence des essais. La DGCCRF renforcera son action de sensibilisation lors de foires aux minéraux rassemblant un grand nombre de professionnels notamment, sur l’importance de ces dispositions.

Des autocontrôles peu nombreux :

les autocontrôles sont insuffisants, certains professionnels les jugeant trop onéreux par rapport au prix du collier ou du bracelet,. Ainsi, certains établissements ne testent que quelques références. Les enquêteurs ont par exemple constaté qu’un établissement procédait à des essais sur un seul collier parmi les 34 références commercialisées et n’en pratiquait aucun sur les bracelets malgré 42 références commercialisées.

La provenance des colliers et des bracelets :

la plupart de ces produits sont fabriqués dans d’autres pays européens de manière artisanale. La qualité en demeure donc parfois inégale (perles irrégulières, type de fil) ce qui implique d’être plus attentif à ce type de produit pouvant présenter des défauts et donc, potentiellement des dangers.  . De plus, les critères d’évaluation de la conformité d’un produit peuvent varier d’un pays à l’autre.

Une information insuffisante ou mensongère donnée au consommateur

Les contrôles de la DGCCRF ont également porté sur le respect des avertissements et des informations devant être fournis au consommateur et des règles d’étiquetage. L’enquête a montré que :

  • 50% des produits analysés ne présentaient pas d’avertissements de sécurité sur les risques inhérents aux produits et sur l’importance de la surveillance parentale. Un site vendait par exemple des bracelets sans nœuds entre chaque perle (les nœuds permettant de limiter le nombre de petits éléments accessibles en cas de rupture) et sans aucun avertissement de sécurité. Une injonction a par ailleurs été adressée au responsable d’un autre site pour qu’il ajoute des mentions obligatoires manquantes relatives à la garantie légale de conformité.
  • Des mentions vagues ou non justifiées étaient apposées. Certaines étaient relatives à des propriétés bénéfiques pour la santé. Les enquêteurs ont montré que des établissements mettaient en avant des effets antibactérien, antioxydant, anti inflammatoire ou une action sur l’influx nerveux sans que des justificatifs de ces allégations n’aient été fournis. D’autres mentions portaient sur l’origine de l’ambre sans que le professionnel, qui vendait colliers et bracelets avec des certificats de garantie comme seul gage de conformité du produit, ait procédé à une quelconque analyse. Trois avertissements ont été adressés aux entreprises concernées en raison des allégations thérapeutiques injustifiées accompagnant les produits, ainsi qu’un avertissement pour une mention erronée.
  • Des colliers et bracelets étaient vendus avec une assertion trompeuse. Un site internet vendait des colliers avec la mention infondée « testés et validés par le laboratoire de la répression des fraudes ».

Compte tenu du taux de dangerosité qui reste très élevé sur ces produits, la DGCCRF a alerté les autres pays européens, via le réseau RAPEX. Un avis destiné aux professionnels va être publié au JORF pour leur rappeler la nécessité de procéder à des essais de sécurité et de fournir aux parents des précautions d’emploi adéquates. La DGCCRF va également mettre en place une communication sur son site afin de sensibiliser les consommateurs sur les risques potentiels liés à l’utilisation des colliers et bracelets en matière naturelle. En raison des risques que ces articles présentent, il convient de poursuivre le contrôle de ces produits en envisageant des interventions sur certains salons professionnels pour sensibiliser les clients et fournisseurs sur l’obligation générale de sécurité.

Que faire?

Un conseil: évitez tout collier et tout bracelet chez bébé, du moins pendant la première année de vie, ce sera plus prudent.

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Sortie officielle en librairie le 21 avril 2021. 

Séance de présentation et dédicace mercredi 21 avril 17h30 à la librairie Kléber à Strasbourg (sur place ou en visio selon l’évolution des règles Covid)

Tour de France des librairies en mai et juin, le programme suivra bientôt.

Téléchargez des extraits ICI

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