Être pris dans les bras, cajolé ou réconforté, laisse une « trace » moléculaire positive au bébé et cet effet est même détectable 4 ans plus tard, révèle cette étude de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada). Des conclusions surprenantes, présentées dans la revue Development and Psychopathology, qui suggèrent que la chaleur et l’affection laissent aussi une signature épigénétique, et dans ce cas propice au développement de l’enfant. A contrario, l’adversité et le manque de contact humain semblent entraîner une « immaturité biologique ».
Le Michael Kobor, professeur de génétique médicale à l’Université de la Colombie-Britannique qui a dirigé cette étude, montre, en effet, avec son équipe, que les enfants plus perturbés ou délaissés durant leur petite enfance et ayant reçu moins de contacts physiques, présentent un profil moléculaire dans leurs cellules « sous-développé » pour leur âge, ce qui suggère, écrit-il dans un communiqué, un certain retard biologique : « Chez les enfants, nous pensons qu’un vieillissement épigénétique lent pourrait indiquer une incapacité à s’épanouir ».
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