La PCR salivaire vaut-elle la PCR naso-pharyngée chez l’enfant ?

Le diagnostic de l’infection à coronavirus est indispensable chez l’enfant comme chez l’adulte afin de prendre rapidement les mesures d’isolement. Les conséquences immédiates sur la vie scolaire sont évidentes. Les tests antigéniques sont très importants mais n’ont pas la fiabilité des recherches par RT-PCR. Quels que soient les tests, le recueil des échantillons par prélèvement naso-pharyngé est difficile dans la population pédiatrique. Une alternative est le recueil de la salive pour PCR. Sa sensibilité est encore relativement peu étudiée.

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Des auteurs de Lausanne ont fait une étude comparative concomitante des deux modes de recueil. Des enfants de 1 mois à 18 ans ont été recrutés dans 2 centres de consultation ou d’urgence lorsqu’ils présentaient des symptômes compatibles avec une infection par SARS-CoV-2 selon les recommandations nationales suisses. Ceux de 12 ans et plus devaient avoir au moins un des symptômes suivants : fièvre, signes respiratoires tels que la toux, une douleur pharyngée, thoracique ou une dyspnée, une anosmie, une dysgueusie ou au moins un symptôme mineur en cas de contact étroit avec un cas documenté. Les critères d’application du test étaient moins restrictifs avant 12 ans. Les échantillons de salive étaient collectés par un soignant, le patient ou un parent ; la quantité recueillie dans un tube devait être d’au moins 10 µL. En même temps, un frottis naso-pharyngé était effectué.

Moindre performance des tests salivaires chez les plus jeunes et avec une durée des symptômes plus longue

En tout, 397 enfants ont eu les 2 prélèvements.

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