Votre enfant se réveille en hurlant dans la nuit et vous pensez que ce sont peut être des terreurs nocturnes ?
Suivez les conseils du Dr Pfersdorff.
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Le sommeil est une préoccupation majeure pour les jeunes parents, et pour cause ! Ils ont en moyenne 4h et 44 minutes de sommeil par nuit pour la première année de bébé… Pour vous aider à répondre à toutes vos interrogations, suivez les conseils du docteur Arnault Pfersdorff, notre pédiatre, dans notre série spéciale SOS Sommeil. Ce soir Marie s’inquiète car son fils Théophane, 2 ans, se réveille la nuit en hurlant :
« Théo se réveille parfois en hurlant, on sent qu’il est dans un état de demi-sommeil, mais il est très agité. Est-ce que se sont des terreurs nocturnes, des cauchemars ? Comment faire pour l’aider ? »
La réponse du Dr Pfersdorff
Un enfant peut parfois pousser des grands cris la nuit, et se réveiller en étant très agité. Parfois en tant que parents, on est très démunis. On peut penser que c’est un cauchemar mais non, les cauchemars ça commence plus tard, après 3, 4 ans (Il faut différencier réveils nocturnes, cauchemars et terreurs nocturnes, NDLR).
Vers l’âge de 8, 9 mois, il peut y avoir des réveils la nuit, que l’on appelle les réveils nocturnes. C’est un enfant en fin de cycle, car vous le savez, il y a dans la nuit des cycles de sommeil avec une phase de sommeil profond et une phase de sommeil léger, en gros. Et en fin de chacun de ces cycles, l’enfant peut être réveillé car il y a des images qui défilent dans son cerveau émotionnel. Il peut y avoir des réveils nocturnes où l’enfant pleure, et va assez vite se rendormir. Il ne faut pas forcément le prendre dans les bras : on va le voir, on anticipe, on le touche un peu, on chuchote, il sent l’odeur des parents, et il va passer dans le cycle suivant.
Le deuxième problème ce sont les terreurs nocturnes. C’est une parasomnie, un peu comme le somnambulisme. C’est plutôt dans la première partie de la nuit. L’enfant, plutôt vers 18 mois, 2, 3 ans, qui « part en sucette » va hurler, être très agité, va bouger dans son lit, qu’on va retrouver debout, dans le cirage complet, qu’on va avoir du mal à calmer, et il reste plus ou moins endormi. Il ne faut pas chercher à le réveiller, mais plutôt essayer de l’apaiser. Il y a surement des événements qui l’ont impactés dans la journée, il faut essayer de réintroduire des rituels du soir avant le coucher pour essayer de l’apaiser et démêler un peu ce qu’il a vécu dans la journée, et en général ça passe au bout de quelques temps.
