Voilà une idée fausse il est vrai qu’un asthme léger s’améliore souvent spontanément. Le simple fait de prendre en charge une maladie chronique procure une amélioration appréciable. Avec une meilleure connaissance de la maladie, les crises sont prévenues, traitées plus tôt, donc moins graves ; les parents évitent de fumer, font la chasse aux nids à poussière dans la maison, etc. Si un adolescent asthmatique dit qu’il va bien, il faut lui demander combien de fois par jour il utilise son flacon de bronchodilatateurs. S’il répond deux fois», c’est qu’il ne va pas aussi bien qu’il le croit.
Cela veut dire que son Inflammation bronchique n’est pas maîtrisée et qu’il a besoin d’un traitement de fond. Les grands événements de la vie (l’entrée à l’école ou la puberté) n’améliorent pas l’asthme d’un coup de baguette magique. C’est même parfois l’inverse: l’adolescence est un moment où l’asthme peut s’aggraver. L’asthme guérit à la puberté si l’enfant a été bien soigné auparavant.
Inversement, de l’asthme peut apparaître sans qu’un enfant n’en ait fait auparavant: par exemple au décours d’une grossesse.