Molluscum contagiosum: qu’est-ce que c’est? Peut-il aller à la piscine?

 

Viral

Le Molluscum contagiosum est une lésion bénigne induite par un virus de la famille des papillomavirus, touchant principalement les enfants (90 % des patients) : 2 % à 10 % des enfants présentent cette dermatose. Les lésions se caractérisent par des excroissances qui apparaissent sur une ou plusieurs parties du corps (bras, jambes, poitrine). Cette infection virale est très contagieuse, par contact direct. Chez l’adulte, elle peut être transmise par relation sexuelle. Le Molluscum contagiosum réalise une lésion épidermique cratériforme.

Un enfant s’autoinfeste facilement, en se grattant, les molluscums vont se multiplier (sous les aisselles par exemple, sur l’abdomen, etc.).

Rien de grave, mais inesthétique.

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Souvent, ça disparait spontanément, mais ça peut prendre des mois, des années même.

Les bains de mer sont favorables à leur disparition, surtout dans l’Atlantique plus que la Méditerranée.

La piscine?

Mais évitez de l’emmener à la piscine (pour des verrues vous pouvez l’emmener à la piscine). La contamination se fait habituellement par une lésion située au niveau des mains ou des pieds. Même si elle est faible, elle peut se faire par contact direct ou par le sol (piscine).

Il n’y a pas de texte officiel qui interdise la piscine (ou la piscine gonflable à la crèche). Cependant la transmission peut alors être favorisée à d’autres enfants, surtout en piscine fermée.

L’incubation peut prendre de 1 mois à …. 24 mois, c’est ce qui rend l’origine difficilement identifiable.

Des traitements existent, locaux. Soit par des produits à appliquer régulièrement (de type hydroxyde de potassium de 5 ou 10% comme Molutrex ou Molusderm ou Poxkare chez les enfants de plus de deux ans).

Un traitement homéopathique peut  venir en complément.

On propose parfois aussi de les gratter à la curette (après application d’un anesthésique local). Quand il y en a beaucoup, ce n’est pas très agréable, mais fait avec patience par le dermatologue, c’est efficace.

Une alternative est aussi de les traiter par le froid (cryothérapie). Là aussi, tout dépend du nombre. Et de la localisation: au niveau du visage et du cou, on sera peut-être plus interventionniste. Mais il peut rester des traces, et la récidive existe.

Il n’y a pas réellement de mesures préventives efficaces, hélas. Ca vient chez certains enfants, pas chez tous. C’est un virus, rappelons-le. Pour éviter de transmettre, bien veiller à n’utiliser le linge de toilette de l’enfant rien que pour lui.

Un conseil: ne pas attendre

Dès qu’ils apparaissent, ce sera plus facile de les prendre en charge s’ils sont peu nombreux, ne les laissez pas se développer trop, car l’enfant va lui-même se les propager en grattant.

Ne pas confondre avec les verrues ICI

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