Les premiers signes de la puberté- Puberté précoce? – La Maison des maternelles Dr Pfersdorff France 2

Caractères sexuels secondaires, c’est quoi?

Les premiers signes de la puberté : le Dr Arnault Pfersdorff vous explique !  Présentée par Agathe Lecaron, La Maison des Maternelles est le rendez-vous quotidien consacré à la parentalité et petite enfance. Dans ce magazine, l’animatrice et les spécialistes qui l’entourent ont pour ambition de répondre aux interrogations des jeunes parents, proposant ainsi une émission de service. En toute liberté, de façon positive et décomplexée !

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Puberté précoce, comment reconnaître?

L’augmentation du volume des seins avant 8 ans chez la fille et du volume des testicules avant 9 ans chez le garçon sont des signes d’appel de puberté précoce.

La puberté précoce, le plus souvent d’origine centrale, correspond à un début de la maturation sexuelle avant l’âge habituel.

La reconnaître tôt est important, car elle expose au risque de petite taille à l’âge adulte et à une mauvaise tolérance psychologique de l’enfant.

L’apparition des seins chez la fille avant l’âge de 8 ans et l’augmentation du volume testiculaire chez le garçon avant l’âge de 9 ans sont des signes d’appel, qui doivent conduire à un interrogatoire et un examen clinique minutieux, complétés si besoin par des premières explorations en ville avant un avis spécialisé.

La puberté précoce expose à un risque de petite taille à l’âge adulte et à une mauvaise tolérance par l’enfant et doit ainsi être reconnue dès l’apparition des premiers signes pubertaires afin de pouvoir, le cas échéant, proposer une prise en charge. Il est donc important d’évaluer le statut pubertaire des enfants une fois par an.

La puberté précoce peut être d’origine centrale, dépendante de la sécrétion de la Gonadotropin-Releasing Hormone (GnRH)*, par l’hypothalamus à proximité de l’hypophyse, cas le plus fréquent. Elle est plus rarement d’origine périphérique, indépendante de la GnRH et sans activation de l’axe gonadotrope, alors en lien avec une pathologie surrénalienne ou gonadique.

Chez la fille, la puberté précoce centrale est dans 90 % des cas idiopathique, alors qu’une cause sous-jacente est présente dans les trois quarts des cas chez le garçon, qui doit alors bénéficier d’une orientation rapide vers une consultation spécialisée.

*appelée aussi parfois gonadolibérine ou Luteinizing Hormone Releasing Hormone (LHRH)

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