Le Royaume-Uni est depuis peu le premier pays à mettre en place, pour les nouveau-nés âgés de 2 mois, un programme national de vaccination contre le méningocoque B (une bactérie redoutable qui peut donner des septicémies ou des méningites) – infection qui touche quelque 1 700 personnes chaque année dans le pays.
Homologué dans l’Union européenne depuis janvier 2013, le vaccin concerné, avait fait en 2014 l’objet d’une recommandation positive d’un comité sanitaire britannique.
En France, où le vaccin est commercialisé depuis décembre 2013, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) « ne recommande pas actuellement l’utilisation du vaccin dans le cadre d’une stratégie généralisée de prévention des infections invasives à méningocoque B chez le nourrisson, l’enfant, l’adolescent et l’adulte ».
Il n’est recommandé et remboursé (à 65 % depuis 2015) que pour les patients à risque élevé de contracter une infection invasive à méningocoque B et pour « des populations ciblées dans le cadre de situations spécifiques », notamment épidémiques.
Actuellement dans notre pays, les pédiatres conseillent la vaccination contre la méningite C (vaccin bien toléré) vers l’âge de 15 mois.
Chaque pays européen a un peu son propre schéma de vaccination qui dépend non seulement de considérations économiques bien sur, mais aussi des caractéristiques de populations migrantes, des modes de garde des enfants, etc.
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