Anneau vaginal, patch contraceptif, implant contraceptif, que faut-il penser des nouveaux contraceptifs ? Quel est le réel intérêt de ces nouveaux moyens de contraception ? Le principal intérêt de ces contraceptifs nouvelle génération est d’être moins contraignants que la pilule: il n’est pas nécessaire d’y penser chaque jour si l’on veut éviter une grossesse. Ils ont aussi l’avantage d’être moins dosés en oestrogènes et présentent peu d’effets indésirables, a priori… Mais le plus important est qu’ils élargissent le choix : une femme qui en a assez d’avaler la pilule tous les jours dispose désormais de toute une palette de produits de substitution.
Quelle différence entre anneau vaginal et diaphragme ?
Cet anneau transparent souple, commercialisé en pharmacie sous le nom de NuvaRing®, n’a rien à voir avec le diaphragme et autres capes cervicales d’autrefois, gui bouchaient mécaniquement le col de l’utérus alors que l’anneau libère des hormones oestro progestatives Il agit pendant trois semaines, puis on le retire, ce qui déclenche les régles. La pose et le retrait sont très simples Autre atout : l’anneau, bien que peu dosé, est aussi sûr que la pilule. De plus, comme il contient des oestrogènes, il rend les muqueuses vaginales moins sèches chez les femmes en période de préménopause. Seul bémol, des irritations ou des pertes vaginales qui lui sont imputables dans 5 % des cas.
Un patch peut-il être un contraceptif vraiment fiable ?
Une chose est sûre c’est un moyen très simple à utiliser, Les adolescentes le trouvent « fun » car il est moins « médical » en apparence. Il se colle où l’on veut sur la peau bien sèche. On le garde sept jours et on le change toutes les semaines, trois fois de suite, puis on fait une pause d’une semaine, comme avec la pilule classique. Et pour les distraites, il demeure efficace pendant 48 heures quand on oublie de le changer. Testé en sauna, le patch Evra® a montré un risque de décollement limité à 1 ou 2 %. Il supporte également douches, bains, piscine et hammam. Par conséquent, rien à craindre côté efficacité.
Seules réserves dans 2,5 % des cas, il provoque des irritations cutanées, voire des tensions dans les seins. Enfin et surtout, anneau et patch (15 € par mois en moyenne) ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale
L’implant contraceptif
Lancé en 2001, ce petit bâtonnet blanc s’insère sous la peau du bras et, pendant trois ans au maximum, diffuse en continu un progestatif qui bloque les cycles (chez une femme sur deux).
- Avantages : comme il ne contient pas d’oestrogènes, l’implanon* peut être utilisé par les femmes interdites de pilule, et il permet de ne plus penser contraception pendant trois ans.
- Inconvénients : une légère prise de poids, de petites poussées d’acné et/ou des pertes de cheveux durant les premiers mois. Mais tout cela est rare, il est remboursé à 65 % par la Sécurité sociale
Une pilule pour hommes?
Les laboratoires y travaillent, mais elle n’existe pas encore.
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