Ce sont les effets néfastes chez la jeune génération dans leur usage des pratiques musicales. Casque sur la tête (2 à 3 heures par jour en moyenne) trop longtemps et avec des niveaux sonores trop élevés, malgré les recommandations et la limitation de l’intensité imposée aux constructeurs 100db alors qu’il faudrait limiter à 85 db.
Plus c’est sonore, plus on aime quand on est jeune, c’est bien connu. D’ailleurs quand on est vieux aussi, mais pour d’autres raisons…
Donc, gare. Il n’y a pas que la surdité qui guette, mais aussi ces fameux acouphènes, ces bruits bizarres qui vont apparaître, parfois de manière définitive, signes de lésion de l’oreille interne.
Les études récentes montrent qu’un jeune sur deux souffre de bourdonnements et de sifflements dans ses oreilles, suite à des expositions sonores mal gérées.
Des messages sont envoyés vers les jeunes pour les sensibiliser à ce problème. Mais comme chacun sait, quand on est jeune, on ne craint rien, même pas mal.
D’où la difficulté. D’autant que le casque rivé sur les oreilles fait partie des codes, voire même des dressing-codes pour se démarquer des autres générations. Le look, la manière de le laisser nonchalamment couvrir la tête, la couleur, la marque, la musique tendance qui grésille au dehors du casque pour montrer qu’on est hipster ou pas, adepte de la cool-attitude ou meanstream ou encore opposé au lifestyle…
Il serait aussi très utile, voire indispensable, d’intensifier la prévention sur les lieux de loisirs, les festivals et les discothèques, là où les décibels créent ces états de transe et de bonheur partagé chez les jeunes générations.
Les oreilles n’ont aucune protection naturelle, c’est un point qu’il faut faire savoir (les yeux oui, ils ont des paupières, les oreilles rien du tout, le son s’engouffre).
Si rien n’est fait, bingo, à 40 ans ces jeunes se retrouveront avec l’audition d’un papy de 60 ans. Génial.
Pour en savoir davantage, cliquez ICI.