Obésité et petit déjeuner

L’intérêt du petit-déjeuner pour la croissance et le développement de l’enfant, et pour l’équilibre alimentaire de l’adulte, n’est plus à démontrer. C’est, chiffres à l’appui, ce que rappelait le Pr Dominique Turck, chef du service de l’unité de gastro-entérologie à l’Hôpital Jeanne-de Flandre (Lille), dans le cadre des Journées de nutrition pratique de Diétécom. Les enfants d’âge scolaire ont effectivement une plus grande tendance à la surcharge pondérale lorsque le petit-déjeuner est faible ou absent, l’insuffisance de ce premier repas induisant le grignotage et l’inversion du rythme alimentaire. Le petit-déjeuner doit couvrir 25 % de l’apport énergétique total et des besoins en nutriments.

Or, 40 % des enfants et des adolescents français n’absorbent, à ce repas, que moins de 15 % de leurs calories quotidiennes et 11% seulement, les 25 % des apports recommandés… Les consommateurs de céréales au petitdéjeuner auraient un meilleur profil nutritionnel, associant un meilleur statut diététique (plus de glucides et moins de lipides), des apports en vitamines et minéraux plus élevés (vitamines B, calcium, magnésium et fer), un meilleur équilibre alimentaire (plus de fruits, de fibres, de produits laitiers, moins de féculents et de matières grasses), des taux de cholestérol inférieurs, une activité physique plus intense, et par conséquent un IMC plus a convenable »