Le matin, des lipides plutôt que des sucres

Mieux vaudrait prendre du jambon qu’une tartine de confiture au petit déjeuner, suggèrent des chercheurs américains. Le travail a été mené par l’équipe Martin Young (Birmingham, Alabama) chez la souris. Elles ont reçu soit les aliments gras le matin au réveil, soit des hydrates de carbone le matin, puis des graisses en fin de journée. Chez ces dernières sont apparues prise de poids, adiposité, intolérance au glucose et tendance au syndrome métabolique.

Tout se passe comme si le repas du matin programmait le métabolisme pour le reste de la journée. Un petit déjeuner riche en hydrates de carbone favorise leur utilisation tout au long de la journée, alors que riche en lipides, il oriente les métabolismes vers des ressources énergétiques issues des graisses et des sucres.

Les auteurs en concluent que les recommandations alimentaires devraient tenir compte, outre l’aspect quantitatif et qualitatif, de l’aspect temporel. Et ce d’autant que les souris à petit déjeuner lipidique avaient tendance à réduire leurs portions du soir.