Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus (Gardasil): mise au point après battage médiatique

Quels vaccins mis en cause?

Accuser sans preuve les vaccins est une erreur facilement commise dès l’instant où l’affect s’en mêle. Et ça peut aller vite. Surtout si vous avez tendance à naviguer sur les forums.

Une action en justice avait été faite il y a quelques années mettant en accusation le vaccin Gardasil.
Les pédiatres de l’AFPA (association française de pédiatrie ambulatoire) comprennent le désarroi d’une famille suite à la survenue d’une affection démyélinisante chez leur jeune fille qui avait reçu le vaccin Gardasil.


Nous tenons à préciser que l’adolescence est malheureusement un âge où peuvent survenir ce type de pathologies.


Depuis son introduction sur le marché français en 2006, le vaccin Gardasil est rigoureusement suivi par un plan européen de gestion des risques, aucune augmentation d’affections auto-immunes n’a été observée.

La sclérose en plaques: pas de rapport avec les vaccins 

Il faut savoir que 2000 personnes, essentiellement de jeunes adultes et adolescents, sont nouvellement atteintes de sclérose en plaques chaque année en France, en dehors de toute vaccination.
Les Commissions Régionales de Conciliation et d’Indemnisation des Accidents Médicaux qui peuvent être saisies en cas de plainte sont des structures administratives d’indemnisation des aléas thérapeutiques et non un organisme scientifique. Ce qui montre une indépendance.


La presse se fait souvent l’écho des plaintes de patients attribuant une affection dont ils souffrent à une vaccination, sans relation démontrée. Si la démarche peut se comprendre, la médiatisation de ces plaintes effraie la population. Cela peut remettre en cause la politique vaccinale de notre pays alors que le bénéfice en santé publique de la vaccination est lui bien démontré.

Soyons donc vigilants à bien savoir de quoi on parle.

Des fiches permettant de répondre aux réticences vaccinales sont à disposition sur le site de l’AFPA, consultables par tous.